28 juillet 2008
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Le partage se mange tout seul,
C'est le grand apprentissage de la vie.
Le partage toujours s'égare, circoncis,
Isolé aux mémoires de l'autre, au seuil
De son regard, de ses acquis.
Partages, messages incompris.
Alors on fait avec, ou on fait semblant.
On parle, on écrit, on peint, on mélodie, on vit ensemble;
On évite les visites trop précises en dedans;
On s'appuie aux apparences, aux convenances.
Société gère ce souci permanent.
Société aux sourires perfides
Qui salue les faux-semblants
Et méprise tes errements,
Toi pénché à l'infini sur tes vides.
Mais que dire d'aller seul
A l'écoute unique de tes propres émois,
Au précipité isolé de l'âme qui tremble,
En parias en hermite, en deuil
De ces voix toutes ensembles
Qui se réchauffent à Je, à Nous, à Toi, à Moi,
A la table du partage;
Le partage qui se mange tout seul.
Ut le 28/07/2008
C'est le grand apprentissage de la vie.
Le partage toujours s'égare, circoncis,
Isolé aux mémoires de l'autre, au seuil
De son regard, de ses acquis.
Partages, messages incompris.
Alors on fait avec, ou on fait semblant.
On parle, on écrit, on peint, on mélodie, on vit ensemble;
On évite les visites trop précises en dedans;
On s'appuie aux apparences, aux convenances.
Société gère ce souci permanent.
Société aux sourires perfides
Qui salue les faux-semblants
Et méprise tes errements,
Toi pénché à l'infini sur tes vides.
Mais que dire d'aller seul
A l'écoute unique de tes propres émois,
Au précipité isolé de l'âme qui tremble,
En parias en hermite, en deuil
De ces voix toutes ensembles
Qui se réchauffent à Je, à Nous, à Toi, à Moi,
A la table du partage;
Le partage qui se mange tout seul.
Ut le 28/07/2008