Ceci est un clin de lune pour Daniel:
http://unepage-unjour-unroman.over-blog.com/article-34608120-6.html#comment45978968
Personne ne le sait, mais la lune sourit au printemps.
Enfin, quand elle croit que le poète ne la regarde pas.
Parce que le poète est le seul capable d’offrir la lune.
On m’a dit que le printemps risquait de mourir, et que personne n’y pouvait rien.
Sauf le poète.
Nous oublions toujours le poète.
Tôt ce matin j’en ai rencontré un. Il errait au bord du ciel, en quête de quelques rimes.
Il errait au bord de lui, en quête du chant perdu.
Il a vu mes larmes, mon pauvre sourire; alors il a tendu le bras, et il a cueilli un éclat de lune.
Tout pâle, comme un frisson au creux de ma main.
J’ai perdu le poète, qui erre encore au bord des mots, sans doute.
Mais j’ai gardé son éclat de lune; cet espoir translucide …
Et si tu mets sa lumière au rouge de ton cœur, alors le printemps te reviendra.
Je le sais.
Je l’ai fait.
Ut le 06/08/2009