Flash. Pose. Flash flash. Pose.
Cartons. Soies. Nus.
Filles maigres qui viennent, qui s’en vont; regards exsangues.
Cris. Ordres. Jurons. Exclamations.
Le Beau artificiel; sous des lumières d’or faux.
Foule bruissante, applaudissante. Critiques.
Femmes, femmes, femmes; même les hommes.
Musique. Musique. Trop fort!
Fatigue. Usure. Brûlure.
Solitude.
Sniff.
Terreurs. Rires automates. Echos des talons qui claquent. Claquent. Flashs flashs.
Images. Couvertures. Unes. Papier glace.
Faims. Aéroports.
Soifs. Alcools. Encore.
Taire la parole.
Mal les dents.
Mal le ventre. Qui ne saigne plus jamais.
Mal les jambes. Mal le dos.
Froids.
Sommeils hallucinogènes.
Il fait nuit. Dehors les vies se sont recouvertes de silence.
L’Anonyme s’est assise, sans un frôlement d’air, sur le coin gauche du vieux canapé encore un peu vert.
Elle n’a pas La télé. Ni Les informations. Ni plus aucun de ces mots en ions, qui s’entreclaquent, pour empêcher la pensée, dépenser le temps.
On dirait bien qu’un petit chien noir et blanc ronronne, truffe humide posée sur une vieille main.
Ut le 24/08/2009