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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 16:55

Elle écrit les joli mots qui dansent,
Qui rêvent à qui mieux mieux
Quelques fois en transes
Quelques fois langoureux.

Elle écrit les non-dits
Les silences
Les soucis

Elle pleure son encre
Sur l'écran miroir,
Creux noir du ventre
De l'ordinateur tiroir,
Ouvert, abreuvé, fermé;
Lieu inaudible
D'elle à tous ces autres reliés.

Elle caresse, elle soupire,
Elle tempête, elle respire,
Elle rougit, elle fuit,
Elle déclame... elle écrit.

Transfigurée
Et morte.

Elle ne voit pas
Elle n'entend pas
Elle ne sent pas
... Elle écrit.

Ut le 06/08/2008


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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 22:40

L'amour, espace ouvert au premier cri
On ne sait pas où ni comment...
...Espace donné à tous les êtres vivants.
L'amour,
Qui souvent s'altère
Se rétrécit,
Au fil des déboires, des colères, des galères,
Des envies;
Et qui alors filtre les aimés,
Ou fait plus trop attention,
Pour cause de danger,
De marre de souffrir,
Posé à côté,
Sans raison.

A l'aube il y a 
         L'amour caresse
         Des yeux de la mère.

Puis quelques fois
         L'amour compagnon
         Pour l'animal de la maison.

Peut-être en grandissant
         L'amour de Dieu
         Enveloppé d'oripeaux soyeux.

A l'adolescence
         L'amour passion
         De la première déraison.

Suivi de
         L'amour toujours
         Des serments, des alliances jusqu'à la fin des jours.

Couronné
         D'amour espoir
         Au ventre rebondi, en cohabitation
         De la Mère,
         Caresse.

Et puis,
Pour les âmes posées sur ces cris,
L'amour Lyrique,
Onirique,
Des artistes, créateurs d'infinis.  


Mais au soir
De toutes ces ballades d'amour à l'éphémère espace de nos vies,
Bien souvent on se cogne,
Et on dégringole,
A l'amour désespoir
Aux solitudes hagardes
De la pauvre vieillesse malade.

Ut le 31/07/2008


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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 19:23
D ominique Poétesse, link
O u peintre, ou en d'autres matières créatrice,
U se les mots , les couleurs, les matières libératrices
M esurés, élaborés, étudiés
E n son coeur de rigueur, de sagesse.

T atouée Ut par laPoétesse,
A u jour de l'écriture pour l'honorer,
G rave note est restée muette sur la page en beug d'Over-blog fermée!

Ut le 28/07/200

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 03:42
Sur un cil, à peine éveillée
A l'ébauche de ma journée,
A côté de toi, petite âme en soucis
Des galères, des humaines folies,
Je pose mon éveil
Et je veille.....
Jusqu'à l'aube des pleurs de ta nuit.


Ut le 23/07/2008

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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 19:35

Dégradés de gris
Sur la petite ville assoupie
De ses chaleurs passées,
De mon été consumé.

Perles de pluies
Gouttes fraîches au souci
De reprendre le labeur
A la table des sueurs.

Dégradés de gris
A mon cœur engourdi.
Silences posés
Sur ce matin décoloré.

Car demain je n’aurai plus le temps
D’écrire au levant,
De laver mon cœur:
Demain au labeur
Je tuerai mon temps!

La p’tite note à un chant
Sera partie dans l’oubli tonitruant
De la grande ville malade.

Plus ni harmonies ni cascades 
Sur les fils des merveilles
La p’tite note sera close, en sommeil,
Eteinte en dégradés de noirs,

Enfouie aux bris journaliers
Des âmes enfermées, suées, pressées 
Sur l’ouvrage fourni
Pour un Euro en sacrifice;
Un Euro artifice
Pour dormir se vêtir boire et manger. 

Enfouie au soirs des piétinements fatigués
De tous ces soleils perdus
De toutes ces vies tues.

Plus le temps non plus
De bien lire vos bonheurs ou vos peines
De répondre aux chansons aux poèmes,
A vos notes d’ailleurs;
D’inspirer mes écrits
Aux parfums de vos vies;
De respirer à la folie 
Les odes, les mélancolies.

ADieu, Eté enlacé
A vos écrits déposés
En dégradés de gris
Sur la toile anonyme, jamais finie.

Ut le 20/07/2008

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:39

 Souffler le temps à ma fatigue.
La biffer d'un fil de joie.

T'ouvrir d'encre légère
Un manteau de soies,
Te danser une petite gigue
Sur le pas coloré de la dérision,
T'envoler un rire partagé,
Te sourire à l'union,
Sur la pointe des pieds.

Allumer mon dedans ombrageux
Empêtré dans ses sales pensées,
Malheureux, coléreux,
Filé sur la maille du monde, à côté.

Je voulais vous le dire,
O vies, O lianes, O passeurs, O détresses
Combien j'aime vous écrire!
Combien mon encre caresse
Vos visages au silence penché
Attentif à la lecture,
Aux intonnations, aux jetés,
A la note peinte en couture
De vos espaces intemporels.
Mailles invisibles
Mots sentinelles
De nos rencontres fil à fil.

Souffler le temps à vos fatigues
Me biffer d'un fil de joie.

Ut le 18/07/2008


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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 10:14

Permettez moi de poser un sourire sur vos yeux,
Un rire à vos âmes, ma note à l'heureux.
D'enrouler ma vie
Au fil funambule
De vos flèches à l'arc encrées,
De vos merveilleux récits
Balancés à l'urne
De la toile ensemencée.

Ecrire et ensemble grandir!

Ut le 17/07/2008



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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 09:36

En réponse au tag de Minuimivie la merveilleuse,

  http://minuimivie.over-blog.com/article-20574261-6.html#anchorComment

voici la page 123, 5ème phrase et trois suivantes du livre le plus proche de mon sommeil:

« La partie supérieure, vous explique-t-il soigneusement, était destinée aux toasts beurrés, la partie du milieu aux sablés, la partie inférieure à « deux sortes de gâteaux ». Pour l’instant, toutefois, elle remplit un tout autre officie: sur le rayon du haut se trouvait son télescope, sa boussole et une Bible; au milieu sa correspondance qui consiste uniquement en ses enveloppes de salaires; en bas, trône avec une imposante gravité, un pot de chambre qu’il appelle « le meuble de famille », auquel se rattache une mystérieuse histoire dont il me révèlera un jour le secret ».

Lawrence DURRELL- JUSTINE- Dans le Quatuor d’Alexandrie.

Tags:

- Le blogueur de Metz:
http://capmetz57.over-blog.com/article-15415498-6.html
Oui, je sais, c’est facile… mais je ne peux pas m’en passer…

Huggy Home dont j’adore les goûts musicaux et l’humour tendre.
http://huggyhome.over-blog.com/article-20371079-6.html

Christine-clement pour sa poésie d’amour plus légères que l’air.
http://christine-clement.over-blog.com/article-19975506.html

Thepiaf pour ses mots doux de vie.
http://mots.de.vie.over-blog.com/article-20317803-6.html

Le monde de Kainto que je découvre grâce à Minuimivie. http://kainto.over-blog.org/article-19085108.html

Les auteurs tagués ci-dessus peuvent ou pas, poursuivre le jeu……..

 

 

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  •  Elle est comme la note, volatile et grave. Elle écrit comme elle peint: pour oublier de se souvenir, et donner en partage; participer à l'ouvrage. 
donner l'encre ou les couleurs de sa symphonie à une note.
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