Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 06:19

 

fonctionne-cerveau-L-1-Serge-Boisse.jpeg

 

 

 

Creuse.

L'écouter.

Recroquevillée.

 

                Qui siffle, émiette, le sommeil, envolé.

Etire, éparpille, les douillets, du lit, de la couette, des corps refroidis.

                             Raffale, derrière les paupières, évidées, de fatigue ; meurtries, froid, sous la couette dans le lit sans sommeil.

                                                     Tressaute, dans la tête, souffle, le rêve vers l'oubli, l'insommnie derrière les paupières endolories.

        Claque, le froid, sous le volet, la fenêtre ; tangue la porte, et le sommeil, envolé, émiettés les douillets du lit, corps refroidis.

 

                 Creuse.

L'écouter.

         Obligé.

                           Recroquevillée.

 

Ut le 28/10/2012

Nouvelle-image2.gif

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 23:02
C'est le salon du livre à Toulon, alors aujourd'hui je vous offre les plus jolis textes qui ont été écrits à l'atelier d'écriture, autour des papillons. Ce sont des textes ou des acrostiches d'un seul et unique jet, non corrigés : du brut d'âme!


Papillon dans la glace de Michel


 

Un papillon, c’est l’envol d’une couleur, la métamorphose d’un atome qui, à tire-d’aile, est passé de l’état de rampant à l’état de frémissant. C’est l’éphémère qui vient aspirer, insaisissable, le nectar de l’instantané ; c’est la course effrénée vers l’éclair fragile des fleurs.

De son berceau chrysalide à son cercueil de verre, il ne cessera de folâtrer à la recherche de la grande éclosion, celle qui épousera le contour de ses antennes…

 

Maxime

 

 

Au commencement, un frémissement. Des couleurs donnent vie à un cocon terne. La métamorphose commence. Des ailes fragiles apparaissent puis, d’un battement indétectable, il prend son envol vers une liberté infinie. Les antennes frétillantes, le vent s’abat sur lui, lui faisant rappeler qu’il n’est qu’un fragile mélange de couleurs éphémères. Une brise plus légère se fait sentir et il se laisse emporter, faisant une trainée de couleurs insaisissables derrière son chemin.

Le papillon nous entraine dans une euphorie où chaque battement d’ailes apporte un subtil mélange de gaieté au décor, où chaque détail de l’environnement compte.

Il peut, en un instant, nous plonger dans l’oubli.

La nuit tombe, les rayons du soleil se font moins denses, les couleurs s’atténuent, le rêve prend fin, la métamorphose se termine.

 

Gabriel

 

 

Papillonnant ma pensée

A toute heure du jour, toute la nuit

Part a volo, à vélo

Insaisissable mémoire

Loin, très loin de la réalité

Laisse frémir les souvenirs

Oniriques, flamboyants, éphémères

Nuls ne resteront de ces noirs papillons

 

Michèle

 

 

Plongée sous les arcades de mes pensées

Allongée sur le ventre, sur le dos, je combats ta réminiscente venue

Pas possible ! Tu t’infiltres jusque dans les effluves de mon haleine

Irritée, j’empoigne à mains nues ton visage fantasmagorique

Lancinant, tu reviens incessamment vandaliser ma mémoire

Les volutes de toi dansent encore au-dessus de ma vie

Obsession vertigineuse

N’oublions pas que tu n’es qu’un songe, tu n’as jamais existé !

 

Elsa

 

 

PAPILLON ORANGÉ

 

Pur, léger, silencieux

Ailes ouvertes ou fermées

Papillon de nuit ou de jour

Il vole, vole vers la lumière

Langoureusement, il aime la vie

Libertin, sans en avoir l’air

Ô mon papillon joli,

N’oublie pas que tu es éphémère

 

Ô mon papillon saumoné

Rosit devant sa bien aimée

Avancez tous les deux en amoureux

Noctambules, profitez de ce moment

Garnissez les arbres de chrysalides

En se métamorphosant, elles deviendront comme vous !

 

Brigitte

 

 

 

LE VOYAGE

 

Lointain est toujours le voyage

Etonnant, fortifiant, émouvant

 

Plus près des hommes et des peuples

Au gré des découvertes multiples

Pour s’ancrer dans nos cœurs

Irradier dans nos âmes

Liberté d’aller et venir

Loisir du choisir

Où aller

N’importe, où l’envie nous pousse

 

Annie

 

 

L'enfant papillon

 

Comme un envol, comme l'air frémissant, l'enfant pleurait doucement.

En blanc. Bleu-blanc.

Il pleurait les notes égrenées, éphémères, enfuies comme le papillon ailé, tremblotant.

Sur l'air, le vent, au-delà du ciel insaisissable, l'enfant pleurait son air, son chant.

Au printemps, les ailes de sa voix étaient tombées... amère chrysalide des ans...

Dehors, dedans, l'air et le chant, comme le papillon s'envolent, et la voix dégringole d'instant en instant, sur l'antenne du temps de l'enfance.

Comme un envol, comme l'air frémissant, l'enfant pleurait doucement. »

 

Dominique

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Ut
  • : Juste un Cri d'elle à eux.
  • Contact

Profil

  • Ut
  •  Elle est comme la note, volatile et grave. Elle écrit comme elle peint: pour oublier de se souvenir, et donner en partage; participer à l'ouvrage. 
donner l'encre ou les couleurs de sa symphonie à une note.
  • Elle est comme la note, volatile et grave. Elle écrit comme elle peint: pour oublier de se souvenir, et donner en partage; participer à l'ouvrage. donner l'encre ou les couleurs de sa symphonie à une note.

Texte Libre

Recherche

Archives