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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 18:55
Il n'appelle pas
Y va pas.
L'a encore plein de gris
Au regards de sa vie,
Sur ce repli du bonheur éloigné.
L'est encore en bagarre acharnée
A construire, à rebâtir pas à pas.

Solitaire route
Au vide de son couple en déroute.

Oublier, démollir
Des années de chemins creux
En duo tous les deux.

Tout vendre et partir!...
Mais quand même garder souvenirs
De cet air de bonheur
Qui lui reste en parfums d'heures.

Partir et souffrir.
Recommencer et à nouveau souffrir.
Vivre et encore souffrir.

Le bleu de tes yeux en est tout désuni.....

Ut le 20/07/2008

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 12:12

Etirer la note
Au mélange des silences
En bleus en gris
Du pinceau des harmonies.

Instant enveloppé
Misères enfouies
Ronde cascade des oublis
Sur le corps engoncé,
Gourd et lourd
Des rêves entremêlés.

J'ai posé ta nuit
Au chevet de ma vie.

Elle lui a dansé
Des poèmes feutrés
Chanté,
Des mystères inassouvis;
Elle lui a caressé
La brise des pluies
Chatoyantes et vibrantes
Des aubes enlacées
Au creux de mon ventre.

Un homme est passé
sous le voile
Des étoiles.
Il a fredonné
Les ors des tons bruns
D'un amour pour demain;
De ses doigts chuchoté
Un tison sur ma peau.

En duo
En rires
Nous avons péri.

Du fond des rêves de ma nuit
J'ai joui.

Sur l'instant enveloppés
Des misères enfuies
Tu as émietté
Nos jumelles solitudes.

Etirer la note
Au mélange des silences
En bleus en gris
Du pinceau des harmonies.

Ut le 17/07/2008


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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 11:47
Il lui fallait bien mettre sa haine quelque part.
A l'arrière d'un sourire, au détour d'un mot, à l'angle d'un regard......
Elle n'avait pas traversé les tempêtes de ses vies sans y avoir pendu,
à l'aigri d'un récif, un morceau de dédain, de mépris, de vulgaire...
Ceux-là même qu'on lui a flanqués en gifles sur son âme,
en travers de l'enfant, de ses élans aux bonheurs.
Il fallait bien que le coeur rabougri vomisse ses horreurs,
se débarrasse des malheurs.
Il fallait bien repartir; débarrasser toutes ces rancoeurs.
Les yeux sur ses déchets, elle a crié à la Mère les terreurs,
les sursauts d'enfers, qu'elle trimbale depuis l'infini du chromosome en devenir.
Elle s'est battue avec le Père, griffes et langue sur sa colère.

Il fallait bien assouvir, étancher la soif aérienne, à la source des renaissances....
Afin que légère et droite elle épèle les désirs,
les plaisirs des heures ouvertes en harmonie sur l'étoile de son Dieu;
ses mille et une nuits de candeur aux reflets lavés, en vérité;
ses plongeons aux regards, dans l'immense reflet des vies pour un temps enlacées;
ses mots semés l'un à la transparence de l'autre,
des clairs de soupirs aux chairs en attente.
Son chant perlé d'elle à Lui, murmure épanoui à la rosée du souvenirs, du don.
Allégée, assouvie, enfin elle s'est tue,
ensemencée par le dernier bonheur de ton regard, sur lequel elle s'est allongée.

Ut le 11/07/2008
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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 11:14
Débit inachevé, précipité, sur l'heure en solitude,
en souffrance.
Le corps déglingué, la peur qui balance.
La vie parenthèse, un futur qui se décline sur l'instant.
Hôpitaux, boîtes à souffrances! Cuves à désespoirs!
Aspirateurs des mémoires, des envies.
Cubes de nuits blanches, en équilibre sur un "Peut-être";
"One ne sait pas encore": "Le docteur passera demain"...........
Demain n'existe pas:
les montres de tous les temps de toutes les vies se sont arrêtées.
Du courage? Tu me fais rire!
Il est au bout du rouleau le courage! Démaillé, en écheveau, tout démêlé...
Il n'y a plus de couleurs, plus de chants.
Juste une marée de sueurs, de vilaines odeurs, du désinfectant à vif.
Sur la plaie de mon attente accrochée au bloc opératoire,
il est écrit: "SILENCE!"
Silence! Que la vie nous oublie........
Silence! Sur la souffrance scellée...........
Silence! Dans l'éclat sans couleur de la chambre à sur vie.......
Silence! De ces millions d'âmes encagées dans leur lit, en suspens..........

Là! M'aurais-tu souri?

Ut le 11/07/2008
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 19:30


C'est là, dans la pénombre de son lieu secret, sur le fil de la voix pressée,
des mots entrechoqués.
L’émoi du premier appel plaque les sons, désunit les mots.
Le mot qui suit efface l‘autre; elle ne peut pas leur tricoter de sens.
Chaque mot glisse sur le fil, lui embaume le coeur, lui fait l’âme bonheur,
couleur après couleur.
Elle écoute, à l’affût du chant, de la mélodie.

La voix s’agite, se précipite des tons bleus inaudibles aux cuivres dorés,
encore mal assurés.

Puis ta voix a respiré, s'est étirée sur tes mots, a choisi, a mûri,
s'est rassurée,
a chanté, posé ses couleurs.

Elle s'est faite ambre à son coeur tressée
Sur le fil de l'hamonie.


Ut le 05/07/2008

 

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 11:53
Ce n'est rien. Tout va bien.
Juste un soupir un peu meurtri
Un peu d'ennui sur la rime de ta vie
La boîte à soucis entr'ouverte sur du noir
Une attente à l'espoir
Un fil qui s'égare
Un soleil abruti sur la fatigue de l'ame.
Ce n'est rien j'te dis.
Souris.
.
Ut le 05/07/2008
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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 09:58


Il a dégraffé le malheur sur l'été parenthèse; s'est habillé d'espoirs.
Il a lissé ses yeux, déniché la clé paumée à respirer les bonheurs.
Il s'est fait un courant d'air à l'âme pour qu'elle s'aère;
Les idées de renfermé, les fatigues besogneuses, les plis au visage pincé, les enfouissements du corps, tout ça il a jeté sur le ressac d'un été, au point d'or du jour penché, à peine levé.

Debout sur l'arête de ses désirs,
Il attend.

Ut le 04/07/2008
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 15:44

Il faudrait que je relise, que les mots se glissent à l’image, que l’image se bouture en mon âme.
Il faudrait que j’ose épeler, dessiner les mots, les souffler à mon âme.

Il a posé une note sur un lien de poésie.
Il a glissé sur le mot, puis s’est rattrapé et l’a ligoté, ingéré, maquillé.
Il a fourré le mot au milieu de ses verbes,
Décliné la musique, chanté la souffrance,
Eveillé l’innocence.

La note à reflets au miroir des espoirs,
Aux désirs des soupirs.
La note à rêver.
La note à aimer.
ll l’a ouverte en écho, en canons en harmonies.

Et pour la garder il va falloir la tenir sur le cri éveillé.
La p’tite note à revoir.


Ut le 02/07/2008
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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 20:29

Ils l’ont torturé, balafré, brouillé son corps d’avec son cœur.
Ils lui ont raconté le malheur, prédit sa mort. Insisté sur l’urgence de soi ne plus être, de soi donner son corps aux médicaments, aux brûlures.
Leur science ne sait plus que l’âme existe.
Leur science n’est en affaires qu’aux corps en malheurs.
Ne pas écouter. Accrocher bien fort son cœur aux p’tits bonheurs. Ne pas douter. Ne pas attendre l’horreur, ne pas se laisser gommer.
Etre l’instant, dans l’urgence, au fil des mots d’amour, des élans pour une fleur, un éclat d’or, un balancement de l’âme sur les délicatesses de l’esprit en écriture; en partage.
Ne pas entendre. Laisser couler cette langueur qui entraîne l’encre et nourrit les mots. Les mots du Poète, cascades du créateur qui désaltère nos cœurs dans un éclat bleuté de rire, tellement au delà des flétrissures sans teint du monde des docteurs.
J’aimerais te parfumer du bonheur; t’auréoler du suc onctueux de la vie qui ouvrirait en douceur le jaillissement clair de ta plume, pour que tes yeux éblouissent d’un sourire.

  Ut le 29/06/2008 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 17:47
Madame p'tite vieille prenait des poses, les pieds dans l'eau, lunettes et chapeau.
Monsieur p'tit vieux prenait sa photo, les pieds dans l'eau, short et casquette bleus.
Madame p'tite vielle et Monsieur p'tit vieux prenaient soin d'eux: grains de sable, soleil et onde fraîche.

J'ai adoré regarder ces amoureux!

Ut le 26/06/2008
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  •  Elle est comme la note, volatile et grave. Elle écrit comme elle peint: pour oublier de se souvenir, et donner en partage; participer à l'ouvrage. 
donner l'encre ou les couleurs de sa symphonie à une note.
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