Petit malaise d’un petit jour
Un être-passion. Un grand détour dans la tête.
Où va-t-elle?
Ils sont tous là, et son existence ne se mêle à aucun.
Elle n’est pas de la même famille.
Elle se cogne chaque fois que qu’elle rencontre un regard.
Pourquoi rien ne se démêle? Pourquoi tout se décide à sa place?
Son univers est bâti de malaises ou de flocons de bonheurs à fondre.
Qu’est ce qu’elle va en faire? Qu’est ce que qu’elle va leur dire?
Elle a tellement besoin que leurs désirs s’emmêlent de ses envies!
Tu la sens, elle te sent. Pas de questions.
Tu as ramassé un petit coin, un tout petit coin de bonheur; tu le poses dans la case « souvenirs » et tu laisses ta tête de côté.
Elle a peur de ton petit coin de bonheur, parce que ce n’est qu’un p’tit coin.
Elle veut tout vivre, Bon Dieu, pas rien que des p’tits coins!
Et tu souris, tu bouges, tu bosses… t’es à l’aise.
Ni passion ni véritable amour, juste un jeu des sens, quoi.
Elle ne sait pas.
Elle vous hait et vous adore.
Oui, tu t’en fiches; tu ne comprends pas trop: ça t’obligerait à rouvrir des cases bien hermétiques qui te sauteraient à la figure comme le mauvais génie.
Elle a juste un garde-fou pour quand ça risque de faire mourir.
Baisers mes amours, et que Dieu prenne pitié de vous, car je n’en ai pas.
Ut le 19/06/2008