14 juillet 2008
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13:00
Eternité close.
A l'orée de la nuit des temps
le silence s'est enveloppé de puissance,
a balbutié un frisson à la vie.
Il a ouvert la main du ciel,
multiplié les soupirs,
allumé des astres à l'ombre,
enflammé un soleil.
Au seuil des devenirs il a pelé l'orange en berceau pour nos naissances,
dévallé l'eau, sugi les montagnes, ciré les traits rieurs des oiseaux sur l'air.
Le silence s'est arrêté; a posé sa transparence sur une aube en sursis.
Un jour a rougi sur la respiration de l'eau.
Un silence a sué, perle de pluie sur larmes encore enfouies,
à l'envolée des envies à venir.
Le silence a froissé le ciel, chiffonné le soleil,
moutonné la mer, engouffré le vent.
L'humanité s'est levée sur un cri.
Le silence s'est durci.
Sur l'absence il a fui.
Ut le 14/07/2008
A l'orée de la nuit des temps
le silence s'est enveloppé de puissance,
a balbutié un frisson à la vie.
Il a ouvert la main du ciel,
multiplié les soupirs,
allumé des astres à l'ombre,
enflammé un soleil.
Au seuil des devenirs il a pelé l'orange en berceau pour nos naissances,
dévallé l'eau, sugi les montagnes, ciré les traits rieurs des oiseaux sur l'air.
Le silence s'est arrêté; a posé sa transparence sur une aube en sursis.
Un jour a rougi sur la respiration de l'eau.
Un silence a sué, perle de pluie sur larmes encore enfouies,
à l'envolée des envies à venir.
Le silence a froissé le ciel, chiffonné le soleil,
moutonné la mer, engouffré le vent.
L'humanité s'est levée sur un cri.
Le silence s'est durci.
Sur l'absence il a fui.
Ut le 14/07/2008