24 octobre 2012
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Il faisait le petit pas d'insominie ; celle qui traverse le gué, du rêve à l'éveil. Ce petit pas abrupt et flou où le temps n'est pas encore, alors que sonne l'heure au réveil. Cette immense plage de rien, tendre, douce, large, et si courte et brutale.
Une note qui fait froid à la vie.
Il a fini le petit pas d'insomnie, et le cran de la crémaillère ajourée des secondes reprend le rythme du temps volage mais appliqué, tendu du berceau à maintenant ; celui qui brutalisera sa cadence à lui, son tempo perso, son art de ne pas en mourir
maintenant.
Ut le 22/09/2012