Le silence n'est que de Toi l'absence
L'absence naît à l'ombre de ton silence.
Le bruit de tes mots au bord de mon coeur
Font résonner à mon esprit des airs de malheur.
Ils sont manque d'écho
Sur le va et vient de nos mots.
Ils sont comme la lourde sentence
Qui me condamne à cette pénitence
Du partage ébauché,
Bousculé, tu, et puis rechanté,
Qu'ensemble on avait avant
Lorsqu'il y avait un sentiment.
La musique de ta voix
Manque à mes émois.
Cette douce mélodie sans pareil
Manque au charme de mes oreilles.
Tu es si loin qu'à peine un murmure
Me parvient à l'appui dur,
Pour me laisser ce mince espoir
Qu'un jour je puisse te revoir,
De mon coeur à l'attente
Du bruit de ton existence.
Tous ces petits riens, quand j'y pense,
Avaient de la valeur, de l'importance.
Tu te dis en descente d'enfer
Mais je n'entends pas tes vers....
Je n'entends plus ta voix et en cela est le drame
Car je ne trouve plus la voie qui conduit à ma femme.
...Ni tes larmes de souffrance
Ni ta funeste errance....
Et le manque de ma déesse
Me fait crier détresse!
...Je n'ai que ton silence
Je hais cette absence!
J'abhorre ce grand vide
Qui laisse mon coeur livide.
Et je crie à l'aube de tous les futurs,
Mon aimé, mon duo, sans toi plus rien ne me dure!
Et je hurle tous les soirs sous la lune
L'immense drame de mon infortune!
Dieu l'a compris,
Qui m'a donné la force infinie
D'espérer un jour en ta grande clémence
Et que tu daignes accepter ma présence
De rester là, debout en silence,
A t'attendre,
À te suivre ainsi comme une ombre dans le décor
Tel un fantôme à qui on aurait refusé la mort.
Ut (chutttt...)
Un Vae passe......
le 02/08/2008