Et ce serait comme si la vague n'était plus venue la lécher de frais, d'onctueux, de velours volupté.
Comme si la vague ne lui aurait plus fait l'amour caché, tu dans son corps brûlé du manque …
De cette solitude des femmes sans homme dans le lit comme dans le coeur.
Celles dont les sommeils ne sont plus baptisés que de rêves d'heureux.
Celles dont la vie s'efface peu à peu au quotidien si solitaire, qu'il en éteint le féminin dans le corps délaissé.
Celles dont la pierre d'amour n'est plus ; ne sera plus...
Et les projets s'épuisent ; et la vie ne suinte plus de la fente du monde qui tarit ...qui, nuit après nuit les flétrissent.
Et même celui ou celle qui les aime en secret n'y peuvent rien : elles s'assèchent les petites femmes seules dans leurs lits.
Et ce serait comme si la vague n'atteindrait plus son corps pour l'envahir et désaltérer les ridules de l'âge que la peau assoiffée transformera en rus arides et vieux.
C'est ça la vieillesse : c'est le manque de Toi ; de l'inondation de Toi.
L'nfertilité des amours mortes au ventre et à l'âme.
Ut le 20/01/2010.